Moise KATUMBI, dans le collimateur de Jacques KYABULA ?

Depuis un temps, une information court dans tous les sens annonçant que le gouverneur de la province du Haut KATANGA, préparait une opération dénommée  »LOFOI » visant à faire arrêter Moise KATUMBI,  Président du parti politique Ensemble pour la République et ancien gouverneur du grand Katanga.

En réaction, dans un document publié le dimanche 28 novembre, la cellule de communication du Ministre provincial de l’intérieur de la province du Haut Katanga qualifie de rumeur cette information qui ne vise qu’à éclabousser le gouverneur de la province.

Celui-ci n’avait jamais inscrit à l’ordre du jour dans le conseil de sécurité la question au sujet de l’ex-Gouverneur du grand Katanga, a en croire le ministère de l’intérieur.

Dans son document, ce service dément formellement l’implication du gouverneur de province dans ce dossier.

Les communicateurs du Ministre provincial de l’intérieur indiquent que toutes les questions liées à la sécurité sont à la charge du ministre de l’intérieur et aucun jour, la question de Moise KATUMBI n’a fait l’objet d’un débat.

Et le Ministre provincial  de fixer le public, disant que les questions de l’opération de LOFOI et l’arrestation de KATUMBI ne sont que des machinations montées de toutes pièces contre le gouvernement provincial, son gouverneur, et tout son conseil de sécurité.

Pour eux, ce plan ne vise que la déstabilisation de la province.

Ce démenti,  suffit-il pour rassurer la population ?

D’aucuns pensent  d’abord que le Conseil des Ministres étant restreint, les secrets de sécurité sont rarement étalés au public, sauf en cas d’infiltration.

Un homme politique de la trempe de  KATUMBI ne peut simplement et facilement être arrêté comme un quidam.

Il reste de savoir si  réellement ce plan est envisageable, surtout qu’on sait que l’homme de KASHOBWE est confronté aux difficultés suite aux réalités politiques actuelles et à la distance qu’il prend envers l’Union Sacré de la Nation.

KATUMBI est-il réellement en sécurité ?

L’avenir nous le dira.

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Ghislain BAF